Agence nationale des Affaires maritimes
Dans le cadre de la commémoration de la Journée internationale des Gens de mer, organisée chaque année par l'Organisation maritime internationale (OMI), pour honorer les Gens de mer et expliquer à l’opinion pourquoi et comment ils sont indispensables pour le monde, Monsieur Oumar GUEYE, Ministre de la Pêche et de l’Économie maritime, procédera à la célébration de la 4ème édition de cette Journée, le samedi 25 juin 2016, à 09 heures, au Grand Théâtre national de Dakar, en présence de Monsieur Yérim THIOUBE, Directeur général de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM).
Si le slogan de la campagne mondiale 2016 est « At Sea For All » (En mer pour tous), au Sénégal, le thème central s’intitule « Réflexions sur la problématique de la massification de l’emploi maritime au Sénégal ».
Afin de parvenir à cet objectif et de sensibiliser les marins sur les nouvelles orientations du métier maritime, le Sénégal compte, en cette Journée du 25 juin 2016, organiser une grande manifestation publique avec l’ensemble des acteurs du secteur maritime d’un débat sur le thème central, avec comme objectif de faire une synthèse sur la nécessité impérieuse de diversifier les activités maritimes afin d’absorber la croissance du taux de chômage dans le secteur maritime.
Ainsi, les points à débattre porteront essentiellement sur :
Au Sénégal, le secteur de la Pêche et de l’Economie maritime joue un rôle primordial dans le développement de l’économie sénégalaise. Avec une ouverture sur l’océan atlantique de près de 700 km de côte, le Sénégal dispose d’une flotte nationale de trois cent cinquante sept (357) navires sénégalais.
En 2015, le nombre d’inscrits maritimes recensés par l’Agence nationale des Affaires maritimes est estimé à environ 50 000.
Cependant, seulement environ 5050 marins sénégalais sont embarqués à bord des navires sénégalais et environ 700 marins sénégalais sont embarqués à l’étranger, à bord de navires battant pavillons étrangers.
Parallèlement, il s’y ajoute les activités de Pêche artisanale où l’option de l’Etat consiste à la professionnalisation des pêcheurs et des embarcations non pontées.
Il se pose alors un réel problème pour tous ces nombreux inscrits maritimes qui se retrouvent sans emploi ou embarcation formelle. De plus, il faut noter, par ailleurs, que le nombre d’Officiers formés chaque année par l’Ecole nationale de Formation maritime (ENFM) et l’entrée timide, mais de plus en plus remarquée des femmes dans la profession maritime renforcent considérablement cette massification de la profession maritime au Sénégal.
Face à cette situation, il devient impératif d’identifier et de promouvoir toutes les nouvelles opportunités qui s’offrent au secteur de la Pêche et de l’Economie maritime, notamment, dans le cadre de la diversification des nouvelles filières identifiées comme porteuses de croissance.
Le Conseiller en Communication de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM)