Agence nationale des Affaires maritimes

RESEAU SOCIAUX :
Yerim THIOUBE, DG de l’ANAM : « la récente évaluation du Contrat de performances liant l’Etat du Sénégal à l’ANAM, (…), révèle un taux de réalisation de 77 % »

Sur invitation de Monsieur Alassane DIALLO, Conseiller en Communication de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), M. Yérim THIOUBE, Administrateur des Affaires maritimes Principal de Classe exceptionnelle, Directeur général de l'ANAM, s’est confié au site web de l’ANAM (www.anam.gouv.sn). Sans fioritures, il s’est prononcé sur la sécurité et la sûreté en matière de transports maritimes, le contrat de performances avec l’Etat, les missions et réalisations de ladite Agence. Lisez…

1) Quelles sont les missions confiées à l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) et son rôle dans la réalisation du Plan Sénégal émergent (PSE) ?

Yerim THIOUBE : L’ANAM est chargée de la mise en œuvre de la politique de l’Etat du Sénégal en matière de Marine marchande, dans ses différents volets « commerce », « pêche » et « plaisance », ainsi que de l’application des conventions internationales, codes et règlementations maritimes en vigueur au Sénégal.

Investie d’une mission de service public et dotée d’une autonomie de gestion, l’ANAM est placée sous la double tutelle technique du Ministre chargé de la Marine marchande et celle financière du Ministre chargé des Finances.

Du point de vue de ses attributions régaliennes, l’ANAM est, à la fois :

  • Autorité maritime nationale déléguée, créée par décret n° 2009-583 du 18 juin 2009, et, à ce titre, responsable de la sécurité maritime et des activités économiques associées, d’une part,
  • et, depuis janvier 2015, l’Autorité nationale de Sûreté portuaire (ANSP), par le décret n° 2015-91, chargée de la mise en œuvre du Code international de sûreté des navires et des installations portuaires (Code ISPS) au Sénégal et dans nos rapports avec les institutions internationales, continentales et régionales et avec nos partenaires étrangers dans le cadre de relations bilatérales.

Parmi les missions de l’Agence, nous pouvons citer, notamment :

  • l’administration des navires ;
  • l’administration des Gens de mer ;
  • la surveillance de la circulation des navires et embarcations non pontées en mer et dans les voies navigables ;
  • la participation à la police de la navigation maritime et fluviale ;
  • la participation à la police de la pollution marine ;
  • la participation à la police du domaine public maritime ;
  • la planification du développement des capacités des ports dits secondaires ;
  • le suivi des tarifs portuaires, l’analyse des comptes et budgets de concessions ;
  • la définition des régimes de transfert et des conditions d’exercice des services publics portuaires ;
  • la mise en œuvre, le suivi, le contrôle et l’évaluation des dispositifs de sécurité et sûreté maritimes et portuaires ;
  • l’élaboration et le contrôle de l’application des normes de sécurité et de police portuaires ;
  • la recherche, la constatation et l’instruction des infractions en matière de polices de la navigation maritime, de la pollution marine, du domaine public maritime, de la circulation en mer, d’administration des gens de mer et des navires.

Partant de ces compétences, tant économiques que sécuritaires, nous pouvons affirmer, nettement, que l’ANAM, est, de ce fait, au cœur des deux (02) mamelles de la croissance économique et sociale du Sénégal, donc au cœur du Plan Sénégal émergent (PSE), qui en constitue l’instrument d’encadrement privilégié, compte tenu du facteur que plus de 90 % des échanges du Sénégal se font par voie de mer et, conséquemment, par les activités associées à ce volet de l’économie maritime, que ces dernières soient portuaires, commerciales ou industrielles.

En effet, pour l’ANAM, ces deux mamelles de la croissance sont :

- la mise en place des infrastructures portuaires et services associés de transports maritimes et fluviaux, de qualité et aux normes internationales ;

- la sécurisation de l’espace et du domaine fluviomaritimes, des infrastructures, des services et des activités économiques associées à ces derniers. Car, la sécurité et la sûreté, en particulier maritimes, sont devenues les paramètres préalables, incontournables et indispensables pour tous les investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers.

         Ainsi, l’Agence, en intervenant directement dans ces deux mamelles de la croissance économique, de par les missions qui lui sont confiées, concourt tout aussi directement et pour une part substantielle aux objectifs de croissance assignés au PSE.

2) Quelle lecture faites-vous de la situation actuelle du sous-secteur des transports maritimes au Sénégal ? 

Yerim THIOUBE : Permettez-moi, d’abord, de montrer en quoi, notre pays présente une configuration physique très favorable au développement des Transports fluviomaritimes.

De fait, outre son grand port international, à Dakar, le Sénégal possède, sur un linéaire côtier de 718 Km, des possibilités de pénétration par trois (03) principales voies d’eau navigables, qui abritent, chacune, un port :

  • à SAINT-LOUIS, sur le fleuve Sénégal ;
  • à KAOLACK et ses ports satellites (LYNDIANE, pour les huiles et tourteaux d’arachide, et DIORHANE, pour le sel), sur le bras de mer Saloum ;
  • à ZIGUINCHOR et son port satellite, CARABANE, sur le fleuve Casamance.

C’est dans ce cadre spatial qu’il convient d’apprécier l’importance toute particulière que le Chef de l’Etat accorde au secteur des Transports fluviomaritimes, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE), avec des projets phares pour la valorisation des atouts naturels, économiques et humains du Sénégal, grâce, notamment, à la mobilisation, au mieux, des potentialités des ports secondaires pour contribuer au développement, au moindre coût, du commerce intérieur, au profit direct des populations, et du commerce extérieur, au profit direct des opérateurs économiques.

         Dans cet objectif, sur ses instructions, plusieurs projets sont réalisés ou en cours, au niveau du Département de la Pêche et de l’Economie maritime.

  • AU TITRE DES PROJETS DEJA REALISES, l’on peut citer :
  • Le projet d’Infrastructures et d’Equipements portuaires 1 (dit MIEP.1) :

Sur financement conjoint de la Corée du Sud et du Sénégal, ce projet a consisté à construire deux (02) navires, d’une capacité individuelle de 13 camions et de 210 Passagers, « AGUENE » et « DIAMBOGNE », ainsi qu’une gare maritime moderne à NDAKHONGA (FOUNDIOUGNE) et un complexe frigorifique de 2.000 tonnes à ZIGUINCHOR.

Le projet portuaire de CARABANE :

Ce projet a permis, par la construction de deux (02) appontements modernes et sécurisés, un pour navires et l’autre pour pirogues, de ré ouvrir à la navigation l’escale portuaire de CARABANE, fermée depuis le naufrage du « JOOLA », pour cause d’insécurité majeure.

  • Le projet PATROUILLEUR DE HAUTE MER (PHM) « FOULADOU » :

En étroite relation avec la Marine nationale, à qui l’ANAM, au passage, rend un hommage mérité pour l’excellence de sa coopération dans la réalisation du projet, un patrouilleur de haute mer, le PHM « FOULADOU », destiné à jouer un rôle majeur dans la sécurité et la sûreté maritimes et la protection de l’environnement de nos espaces fluviomaritimes, vient d’être réalisé et réceptionné courant octobre 2016.

  • AU TITRE DES PROJETS EN COURS DE REALISATION :
  • Le Projet de développement du Port de ZIGUINCHOR, dit « Projet ORIO » :

Sur financement conjoint des Pays-Bas et du Sénégal, le Projet ORIO a permis de draguer le fleuve Casamance de l’embouchure au port de ZIGUINCHOR et d’installer un balisage lumineux permettant la navigation de jour comme de nuit.

Les autres composantes du Projet sont en cours d’exécution : la construction d’un port de pêche à ZIGUINCHOR-BOUDODY, l’extension du port de commerce de ZIGUINCHOR et la construction d’un terminal hydrocarbure.

  • Le projet d’Infrastructures et d’Equipements portuaires 2 (dit MIEP.2) :

Conjointement financé par la Corée du Sud et le Sénégal, ce Projet dit MIEP.2 vient en complément du précédent, dit MIEP.1.

Le Projet consistera à construire des navires (une drague d’une capacité de 400 m3/h, deux remorqueurs et deux barges), d’une part, et à construire un Terminal hydrocarbures (un débarcadère spécialisé hydrocarbures, une zone de stockage d’hydrocarbures de 11.000 m3 et un système de chargement et de déchargement : pipes, etc.), d’autre part.

  • Le projet de création de centres régionaux de formation aux métiers de la mer, sur financement de la Corée du Sud.
  • Le projet de renforcement des moyens de l’Ecole nationale de Formation maritime, sur financement de la Corée du Sud.
  •  
  • AU TITRE DES PROJETS EN PERSPECTIVE :
  • Le projet du Pôle portuaire du Saloum :

Ce Projet comporte deux (02) phases.

Une Phase 1, destinée à draguer le chenal de FOUDIOUGNE à KAOLACK pour atteindre des tirants d’eau entre 5 à 7 mètres et à rénover les wharfs existants du port de KAOLACK, par l’augmentation de la profondeur d’eau du bassin, le renforcement de la structure des wharfs existants, la reprise des systèmes de mouillage et de défense, l’agrandissement et la rénovation des entrepôts existants et la construction de nouveaux wharfs, le long de la ligne d’accostage existante.

Une Phase 2, qui ambitionne de construire à l’embouchure du bras de mer Saloum un port multipurpose en eau profonde et une zone industrielle moderne à KAOLACK.

  • Le projet d’aménagement du Port de Pêche de SAINT-LOUIS, consistant à construire un port moderne pour la pêche artisanale à l’Hydrobase.
  • Le projet intégré de sécurité et de sûreté maritime, fluviale et portuaire.

En résumé, ces dernières années, le sous-secteur des transports maritimes, après des décennies de léthargie, voire de paupérisation, est actuellement marqué par un remarquable dynamisme, qui attire, non seulement, les investissements étrangers, tant étatiques que privés, mais, également, et c’est la grande révolution notée, les investisseurs sénégalais eux-mêmes qui, auparavant, manifestaient peu d’empressement (et c’est un euphémisme !) à investir, dans le sous-secteur, tant au niveau de Dakar que des régions.

Aussi, c’est là, aujourd’hui, l’un des grands succès du PSE : avoir créé les conditions attractives nécessaires pour que l’investissement proprement national ose, désormais, vouloir et entreprendre sans complexe.

3) Comment jugez-vous le niveau de sécurité et de sûreté dans les Transports maritimes ?        

 De l’avis de la Communauté maritime internationale, régionale et nationale, le Sénégal, avec la création de l’ANAM, a franchi une étape décisive dans la prise en charge de ses obligations nationales en matière de sécurité, incluant la protection de l’environnement fluviomaritime, et de sûreté maritimes.

Rappelons que la création de l’ANAM résulte d’une forte recommandation de l’Organisation maritime internationale (OMI) qui, faisant suite au naufrage du M/V « Le JOOLA », avait, à la demande du Gouvernement du Sénégal, effectué une mission d’audit, laquelle proposait, ainsi, de remédier aux nombreuses insuffisances matérielles, humaines et financières, aux déficiences organisationnelles et opérationnelles ainsi qu’aux dysfonctionnements dans l’environnement direct du sous-secteur des Affaires maritimes constatés au niveau de l’ancienne Direction de la Marine marchande, l’un des ancêtres de l’actuelle ANAM.

Les fruits semblent avoir, pour le moment, tenu la promesse des fleurs. Car, depuis la création de l’ANAM, en 2009, la gestion de la sécurité et de la sûreté maritimes s’est considérablement améliorée au Sénégal, créant, ainsi, une dynamique très nettement perceptible, aujourd’hui, dans l’ensemble des activités portuaires et économiques du sous-secteur des Transports fluviomaritimes. En effet, les investisseurs sénégalais et étrangers ont véritablement repris confiance.

A cet égard, pour conforter cette positive appréciation de la performance impulsée au sous-secteur des Transports fluviomaritimes, la récente évaluation du Contrat de performances liant l’Etat du Sénégal à l’ANAM, par les soins d’un Cabinet indépendant commis à cet effet, révèle un taux de réalisation de 77 %.

Ceci est, en soi, réconfortant pour l’ANAM, bien sûr, et pour l’Etat devant qui l’Agence est comptable de ses résultats. Mais cette information n’est pas seulement à usage national, mais, elle est, également, à usage international, dès qu’avec sa publication, elle tombera, bientôt, dans le domaine public, car elle permettra à la Communauté des acteurs maritimes à travers le monde (armateurs, assureurs maritimes, importateurs et exportateurs, investisseurs) de se forger une appréciation plus positive de la meilleure prise en charge, par le Sénégal, de la sécurité et de la sûreté maritimes, depuis la tragédie du « JOOLA ».

Mais, l’ANAM, bras armé de l’Etat en la matière, ne baisse pas la garde et ne s’endort, surtout pas, sous les lauriers d’une « bonne note » toute relative, dans la mesure où le maintien des acquis dépend de nombre de facteurs évolutifs internes et externes au Sénégal ainsi que de la capacité de l’Etat à anticiper sur ces évolutions.

Parmi ces anticipations et entres autres, nous pouvons lister :

  • les besoins accrus du sous-secteur des transports maritimes dans le domaine de la sécurité et de la sûreté maritimes, en prévision de la mise en œuvre des nouveaux projets incidents que seront le nouveau port de DAKAR, le port minéralier de BARGNY, le port de pêche artisanale de SAINT-LOUIS, le port fluviomaritime de SAINT-LOUIS (commerce, pêche et plaisance) de l’Organisation pour la Mise en valeur du Fleuve Sénégal (OMVS), la brèche de SAINT-LOUIS et autres projets de protection côtière sur le littoral, voire en voies navigables fluviales, le désenclavement fluviomaritime des régions naturelles de la Casamance et du Sine-Saloum, pour ne citer que ceux-là ;
  • l’absolue nécessité de prendre en charge les nouveaux défis à venir en matière de sécurité et de sûreté de l’ensemble des activités directes et associées liées à l’exploration et à l’exploitation pétrolière et gazière au Sénégal et dans les pays limitrophes. Dans les prochains mois, un dispositif sera finalisé avec l’ensemble des partenaires nationaux et étrangers. Je n’en dirai pas plus, avec votre aimable permission ;
  • la massification de l’emploi maritime des nationaux au Sénégal et à l’étranger, par la mise en œuvre de divers mécanismes, dont la mise en place d’un dispositif juridique plus adapté à la réalisation de cet objectif (ratification des conventions maritimes internationales pertinentes et révision de certains articles de l’actuelle Loi portant Code de la Marine marchande), la mise en place de centres régionaux aux Métiers de la Mer disposant de laboratoires de langues et prodiguant un enseignement de court terme se fondant sur les contenus didactiques et normes internationaux, la diversification des potentialités économiques liées à l’Economie dite, désormais, « Bleue », et, enfin, la maximisation des effets sociaux des activités en cours d’exploration et prochaines d’exploitation pétrolières et gazières. Evidemment, cette politique devra et sera accompagnée, pour ce qui concerne les emplois des nationaux sénégalais à l’étranger, par un véritable « marketing » auprès des utilisateurs potentiels de main-d’œuvre sénégalaise, soit directement auprès de ces derniers, soit en étroite association avec les Représentations  diplomatiques du Sénégal à l’étranger.

4) Quelles ont été les actions entreprises par l’ANAM pour améliorer les services dans les transports maritimes ? 

(Rires). Vous êtes, décidément, insatiable ! Dois-je prendre cela pour la marque du très grand intérêt que vous accordez, désormais, au sous-secteur des transports fluviomaritimes ? Vous savez, le maritime est tellement passionnant qu’on en attrape le « virus » sans y prendre garde. De toute façon, on n’en sort jamais indemnes. Demandez-moi, ou à mes collaborateurs, ou aux différents Ministres qui, depuis l’Indépendance, ont eu le privilège de diriger les Affaires maritimes nationales, ou même aux Directeurs généraux de la SN-PAD et du COSEC, entre autres, voire aux dirigeants des sociétés privées exerçant dans le secteur et, encore, à nos cousins de la Marine nationale. La réponse sera la même.

Ceci étant, quoi de plus éloquent que le chapelet des réalisations égrenées plus haut, au nom et pour le compte de l’Etat du Sénégal, qui, au plus haut niveau, celui de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République, a pris les décisions idoines et assuré leur exécution !

5) Monsieur le Directeur général, nous ne saurions terminer notre entretien sans évoquer la découverte du pétrole et du gaz au Sénégal… Qu’est-ce que l’ANAM a prévu pour accompagner les activités en phase d’exploitation ?

         Il faut, tout d’abord, préciser que les plateformes pétrolières et gazières sont considérées, par les conventions maritimes internationales en vigueur, sous le vocable générique de « Mobile Offshore Units », comme des navires, à l’instar des différents types de navires de soutien qui leur sont associés. Ainsi, à ce titre, leur sont applicables pratiquement toutes les dispositions des conventions maritimes internationales appliquées aux navires ainsi que les législations et réglementations maritimes nationales associées. Ceci, tant en ce qui concerne leur conception, leur exploitation, leur sécurité et leur sûreté ainsi que celles des personnels à leur bord, la qualification de certaines catégories de personnels considérés comme des inscrits maritimes, l’aptitude médicale physique prescrite pour tous les personnels travaillant à bord de navires.

S’y ajoutent les règles maritimes applicables aux navires de soutien indispensables à l’exploitation de ces plateformes pétrolières et gazières ainsi qu’autres mobiles en mer qui n’ont rien à voir avec les activités pétrolières ou gazières dans la zone, tels que des navires de pêche, de croisières, d’autres tankers, cargos et porte-conteneurs, etc.., mais qui, dans leur navigation, peuvent être directement en contact avec lesdites plateformes ou croiser leurs navires de soutien, créant ainsi les conditions objectives d’accidents dont peuvent résulter des pertes en vies humaines de diverses importances ou des pollutions majeures ou mineures.

Incidemment, la protection de l’environnement marin revêt, dans ce cadre, une importance majeure pour la préservation des économies locales riveraines des plateformes pétrolières et gazières. En effet, il devient impératif d’assurer, contre les causes et les conséquences des accidents ou incidents de sécurité ou de sûreté maritimes, la protection directe des espaces maritimes où se déroulent les activités d’exploitation ainsi que celle des espaces côtiers adjacents qui abritent de nombreuses activités agricoles, incluant maraichères, touristiques, etc.., d’une part, et de trouver des ressources financières supplémentaires dédiées à ces missions régaliennes de protection.

A côté de la prise en charge de ces besoins sécuritaires, il y’a, également, la nécessité de prendre en charge les besoins sociaux en matière d’emplois, que l’ensemble des activités directes et associées d’exploitation pétrolière et gazière peut générer pour les nationaux sénégalais.

A cet égard, la nombreuse variété des emplois directs et dérivés de l’exploration et de l’exploitation pétrolière et gazière est une manne à exploiter, en association avec les compagnies concessionnaires, les divers prestataires de services et les organisations professionnelles.

Réalisée par Alassane DIALLO, Conseiller en Communication de l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM), in www.anam.gouv.sn

 

RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL
un Peuple - un But - une Foi

©2016 Agence nationale des Affaires maritimes