Agence nationale des Affaires maritimes
«De par la particularité de leur cadre de travail, les gens de mer exercent un métier comportant des risques considérables dans un environnement souvent hostile, loin de leur famille et de leurs amis », a soutenu le ministre.
Sur un autre plan, M. Guèye a laissé entendre que l’application stricte du code ISPS (Code International pour la sûreté des navires et des installations portuaires) fait du Port de Daka, l’un des plus sûrs au monde.
Le ministre a plaidé pour le respect par l’ensemble des ports du Sénégal de ce code ISPS adopté le 12 décembre 2002, au lendemain des attentats du 11 septembre 2011 par la Conférence les gouvernements contractants à la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer.
Yoro Kane, le représentant des 50.000 marins sénégalais a estimé que ces derniers souffrent de plusieurs maux. C’est le cas, selon lui, « de l’inexistence de blocs sanitaires dans l’enceinte portuaire, mais aussi de la présence de maladies comme le diabète et l’hypertension artérielle, occasionnées par la mauvaise alimentation à bord des navires, l’insuffisance, parfois, du temps de repos, l’inaccessibilité à la formation et au recyclage. M. Kane a déploré également le fait que « les marins soient livrés à la merci des recruteurs véreux ».
« Mais, malgré ce tableau peu reluisant, notre expertise continue d’être sollicitée au plan international » affirme M. Kane. Babacar Thiam, le représentant du ministre du Travail a proposé, de concert avec le ministère de la Pêche et de l’Economie maritime, « une concertation avec les gens de mer, pour apporter une solution à leurs doléances ».
Au tour du principal thème : le marin sénégalais face à la mondialisation », un panel axé sur trois sous-thèmes, relatifs « au Code Isps, à la normalisation de la pêche artisanale et au Bien-être de gens de mer », suivra. Il retiendra les gens de mer et leurs invités, jusqu’à 16 heures et demi, sous le regard attentionné du Directeur général de l’ANAM, M. Yérim Thioube.
En conclusion, M. Thioube reconnaîtra certaines remarques des Gens de mer à l’endroit de l’ANAM, avant de proposer « des solutions urgentes, dont le prochain recrutement d’un médecin pour leur visite médicale… »
Il envisagera d’autres « solutions relatives à l’accès des épouses et autres parents des marins dans l’enceinte du port…, mais conformément aux lois en vigueur, pour ne pas exposer le Sénégal à la sanction, avec comme conséquences, de figurer dans la liste noire ».
Thioube rappellera qu’aujourd’hui, «le Sénégal est sur la liste blanche». Cela signifie que nous pouvons commercer avec tout le monde, sans problème.
En effet, l’Agence nationale des Affaires maritimes (ANAM) est, conformément, au décret 2015-91 du 21 janvier 2015, réglementant la sûreté des navires et des installatio